La France connaît actuellement une période d’incertitudes politiques, avec la censure du gouvernement Barnier et la mise en place de celui de François Bayrou, avec pour conséquence une hausse de l’OAT 10 ans (le taux auquel l’État emprunte) à 3,20% ce 30 décembre, contre 2,85% la veille de la censure.

Cependant, la concurrence entre les banques reste de mise alors que débute la nouvelle année, avec des objectifs de production de crédits à atteindre. Ainsi, pour les meilleurs profils, CAFPI a pu négocier pour ce mois de janvier des taux de 2,80% sur 10 ans, 3,01% sur 15 ans, 3,05% sur 20 ans et 3,15% sur 25 ans, qui restent inférieurs aux taux proposés par les banques il y a 1 mois.

Dans ces conditions, CAFPI mise, sauf aléas politiques, sur une poursuite lente de la baisse des taux tout au long de 2025 avec une perspective d’un taux moyen à 2,50% d’ici la fin de l’année.

Aujourd’hui, les taux pratiqués sont inférieurs de plus de 1% à ceux proposés au plus haut en décembre 2023. Or, 1% d’écart sur un prêt de 200 000 € sur 25 ans représente une économie de 25 000 €.

Les conditions actuelles des prêts immobiliers offrent donc l’opportunité aux candidats à l’accession à la propriété de pouvoir réaliser leur projet. D’autant que la baisse des prix se fait toujours ressentir. Ainsi entre décembre 2024 et décembre 2025, il est possible d’acquérir, pour 1 000 € par mois de remboursement sur 25 ans selon les taux moyens obtenus par CAFPI, 11,02 m² supplémentaires à Reims, 9,32m² à Nantes et plus de 8 m² en plus à Lille, Montpellier, Strasbourg ou Toulouse.