Gaëlle Cueff vit et travaille à Paris ; son travail artistique, qui comporte souvent une base photographique, se développe dans des directions assez diverses (encaustiques, collages, photographies peintes, sculptures d'os animaux dans l'esprit d'un cabinet de curiosités, boîtes lumineuses), s'organise en séries autour de thèmes récurrents (la nature, la mémoire, la trace, les racines, l'imaginaire, l'hybridation) et se traduit par différents choix plastiques (la transparence, la superposition, le décalage, le recouvrement, la sédimentation).

Sa pratique actuelle est principalement tournée vers l'encaustique, où photographie et interventions graphiques et pigmentaires se mêlent à la cire d'abeille ;   la plasticité et la soyeuse transparence de ce médium lui sont une source d'expérimentations toujours renouvelée. 

Ancienne élève de l'École Normale Supérieure (en philosophie) et diplômée du Celsa, c'est après une carrière consacrée à la promotion d'institutions culturelles, d'éditeurs d'art et d'artistes qu'elle se consacre à sa propre expression artistique. Elle a travaillé plusieurs années pour le Musée d'Orsay et les éditions Taschen, ainsi que pour le salon international Parcours des mondes qui lui a ouvert l'univers inépuisable de l'art extra-européen et notamment africain.

En 2018, lauréate d'un concours organisé le magazine Photo et Swatch, elle a vécu cinq mois à Shanghaï, en résidence d'artiste au Swatch Art Peace Hotel. Elle participe chaque année à plusieurs expositions notamment en France et en Belgique.