S’il n’est pas un jour où l’on ne reporte les difficultés rencontrées par les Français pour financer leur rêve immobilier, que dire de la situation des primo-accédants ? Particulièrement impactés, leur profil évolue grandement, ainsi que le confirme le courtier Finance Conseil. Augmentation constante des taux depuis deux ans et durcissement des conditions d’octroi ont ainsi fait du primo-accédant un profil plus fragile. Par ailleurs, le courtier communique les résultats d’un sondage IFOP réalisé par L'Association Professionnelle des Intermédiaires en Crédits (APIC) qui montre que l'accompagnement des courtiers plébiscité par les emprunteurs en particulier les primo-accédants.
Avec le recentrage du prêt à taux zéro en 2024, qui sera uniquement accessible pour l'acquisition d'un logement neuf en habitat collectif situé dans une zone tendue, ou d'un bien ancien sous conditions de rénovation, il est certain que les courtiers auront un rôle essentiel de conseil et d'accompagnement aux côtés des primo-accédants.
Le nouveau profil des primo-accédants
Dans un contexte d'augmentation des taux constante depuis 2 ans et de durcissement des conditions d'octroi, les primo-accédants sont particulièrement impactés.
- Leur apport a augmenté de 28% en 1 an, 57% depuis 2021. Il représente à ce jour 26% du montant emprunté contre 17,7 % en 2021.
- Les primo-accédants doivent également disposer de davantage de revenus, avec une augmentation de 9% depuis 1 an et 15% depuis 2021.
- Ils empruntent à des taux trois fois plus élevés qu'en 2021 et leur âge moyen progresse d'un an, 33 ans contre 32 ans en 2022.
- Les établissements de crédits ont, dans la poche dérogatoire aux critères du Haut Conseil de la stabilité financière, la possibilité d'allouer 30% aux primo-accédants. Pour autant cette latitude n'est pas pleinement utilisée.
Le profil du primo-accédant type
Source : Finance Conseil
L'accompagnement des courtiers plébiscité par les emprunteurs en particulier les primo-accédants
Selon un sondage IFOP réalisé par L'Association Professionnelle des Intermédiaires en Crédits (APIC), 69 % des français qui ont dû reporter ou annuler leur projet immobilier estiment que les raisons sont liées au contexte économique et 78% estiment que l'accés au crédit immobilier est devenu plus difficile.
Dans ce contexte, le conseil du courtier en crédit devient essentiel ainsi que le montre le sondage. 43% souhaitent, en effet, recourir à un courtier pour la réalisation de leur achat immobilier, et 62% des primo-accédants font aujourd'hui appel à un courtier.
La conclusion de Sophie Ho Thong
Dans ce contexte où emprunter pour acheter son logement devient complexe compte tenu à la fois des contraintes normatives et de la disparité et la variation constante des politiques bancaires qui doivent s'adapter au marché et à la conjoncture, la part du courtage en crédit progresse ; ils sont 43% à souhaiter recourir à un courtier pour la réalisation de leur achat immobilier, et 62% des primo-accédants font aujourd'hui appel à un courtier pour bénéficier de l'accompagnement d'un expert qui va sécuriser leur projet tout en leur faisant gagner du temps et réaliser des économies. Le courtier devient le tiers de confiance indispensable ou nécessaire pour 80% des français dans le contexte économique actuel.
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