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Ciel bleu pour le marché de l’ancien, pas de coup de soleil sur les prix
L’année 2024 a été marquée par deux temps totalement distincts. Un premier semestre en berne avant de voir les volumes de vente repartir à la hausse dès l’été et finir en forte croissance au dernier trimestre. Tout l’enjeu était de savoir si ce dynamisme allait se poursuivre en 2025. Au premier trimestre 2025, CENTURY 21 observe une forte hausse d’activité par rapport au T1 2024 : + 15,2% France entière.
Ce chiffre est à pondérer car le premier trimestre 2024 était particulièrement faible mais il marque tout de même un fort regain d’activité qui s’inscrit dans la durée.
La confirmation de ce regain d’activité tient principalement au maintien des taux d’intérêt à 3,19% en moyenne et à la stabilité des prix. Dans la France entière les prix ont baissé de 1% pour les appartements (4096 € du m2) et ont très légèrement augmenté pour les maisons (+ 1,4% à 2491 € du m2) par rapport au dernier trimestre 2024.
Sur un an, les délais de vente restent à des niveaux élevés avec respectivement 105 jours pour les maisons (+4 jours) et 99 jours pour les appartements (stable). Deux explications à ce phénomène : les acquéreurs continuent de prendre leur temps, visitent plusieurs biens et les négocient. L’autre explication est conjoncturelle, compte tenu de la crise, les études notariales ont fortement réduit leur personnel ce qui impacte les délais d’attente pour signer une vente chez le notaire.
Paris, la stabilité des prix permet au marché de poursuivre son redressement
La hausse artificielle des prix post covid n’est plus qu’un mauvais souvenir pour les acquéreurs. Les prix ont d’ailleurs continué de baisser par rapport au dernier trimestre 2024 pour s’établir désormais à 9368 € du m2 au premier trimestre 2025 (-0,8%).
Cette stabilité des prix, loin du seuil des 10 000 € franchi en 2019, permet au marché de voir le volume de vente progresser (+3,1%). Les délais de vente restent encore hauts mais sont stables (98 jours). Il est également important de souligner que la part des investissements locatifs continue de baisser ne représentant plus que 25,5%, loin des 32,5% relevés en 2021.
L’Ile-de-France retrouve des couleurs
La région francilienne était la plus impactée par la chute du marché observée depuis 2022. Cette période est révolue. Au premier trimestre 2025, la hausse des ventes est de 19% tandis que les prix se stabilisent. Une maison se vend ainsi à 3433 € le m2 en moyenne (-1,1% par rapport au 4 ème trimestre 2024) et un appartement à 4 431 € le m2 (+1,9%).
Tous les départements franciliens voient leurs volumes de vente progresser. C’est dans les Hauts-de-Seine, le Val d’Oise et la Seine-et-Marne que cette progression est la plus forte.
Été précoce pour les régions
Toutes les régions, sauf le Grand Est, affichent une hausse de leur activité ! Il faut toutefois regarder ces progressions territoire par territoire pour s’apercevoir que l’intensité de la reprise est loin d’être uniforme. Si on met de côté le Grand Est qui voit son volume de vente baisser de 3%, trois régions ont une progression inférieure à 10% (Auvergne-Rhône-Alpes, Bretagne et Occitanie) tandis que les autres connaissent une activité en très forte hausse.
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