La première partie du baromètre permet de dresser un état des lieux des perceptions du locataire, son bien-être, sa satisfaction, son regard sur la seniorité. L’étude souligne que seulement 57% des répondants s’estiment satisfaits de leur bien-être général. Un taux relativement moyen qui semble être impacté par 3 grands critères : la qualité des relations qu’entretient le senior, son état de santé et son cadre de vie.

S’agissant de la qualité des relations, ils sont 63% à avoir le sentiment d’être très bien ou plutôt bien entourés. Un tiers donc n’atteint pas un des critères du bien-être. S’agissant de la santé, un locataire sur deux déclare avoir des problèmes de santé, impactant notamment leur mobilité.

Aussi, 78% des locataires sondés expriment un fort attachement à leur logement qu’ils habitent en moyenne depuis 18 ans (un résident sur deux y habite depuis plus de 25 ans). D’ailleurs 68% d’entre eux déclarent qu’ils n’envisageront jamais de le quitter, sauf contrainte de santé ou financière. Ils sont pourtant assez critiques sur leur satisfaction au regard de leur logement actuel : 65% de locataires sont satisfaits par leur logement. Parmi les insatisfactions : le manque d’espace extérieur, les équipements collectifs disponibles ou le manque de praticité (ce dernier étant le critère le plus impactant). Un locataire sur deux évoque des besoins d’adaptation et 28% d’entre eux ne savent pas que le bailleur peut les aider. 

Le logement idéal du locataire senior comprend entre 2 et 3 pièces pour les couples ou familles mono-parentales, les couples avec enfants sont très attachés à leur T4. On note un rejet unanime du studio quelle que soit la composition familiale et une très forte attente d’espaces extérieurs.

Le senior s’imagine plutôt en ville mais pas en hyper centre avec un accès facilité à des services pourquoi pas partagés (aide au ménage, courses, salles de vie communes…) Ainsi, 78% sont intéressés par des lieux de partage (pour des activités culturelles et sportives, les repas ou pour faciliter la visite de proche). 75% sont intéressés par les aides que pourraient leur proposer les bailleurs (petits travaux, déménagements, démarches administratives.)

Si les sondés ne se projettent pas en EHPAD, l’habitat multigénérationnel apparait comme une offre positive. En effet, une très grande majorité de locataires ne souhaite pas se retrouver entre séniors. L’approche qualitative tout comme celle quantitative révèle par ailleurs une méconnaissance des structures existantes alternatives à l’EHPAD que les sondés associe à la fin de vie ou du moins la perte d’autonomie. Très peu d’entre eux connaissent les résidences seniors, les offres en colocation ou béguinage étant totalement méconnues.