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Le bien être immobilier, nouvelle manière de redéfinir la manière d'habiter et d'acheter
C’est l’enseignement majeur d’une étude inédite menée par Notariat Services, éditeur du site immobilier des notaires, immonot.com, auprès de 1 146 internautes. Pour une majorité des Français, le logement n’est plus un simple lieu de vie ; il est devenu un pilier essentiel de l’équilibre psychologique. Un basculement profond s’opère. Le « bien-être immobilier » devient une nouvelle prescription, qui redéfinit la manière d’habiter et d’acheter.
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Un sanctuaire émotionnel plébiscité
Les résultats révèlent un attachement très fort au foyer : 94% des Français ressentent du soulagement ou un réconfort immédiat en rentrant chez eux. Le logement agit ainsi comme un rempart naturel contre le stress, un espace où l’on se détend, se protège et se reconstruit. Cette relation émotionnelle est si ancrée que 54% qualifient leur lien à leur logement d’épanouissant.
Mais cet attachement n’est pas toujours positif. 36% se sentent seuls plusieurs fois par semaine dans leur habitat. 11% parlent d’une relation toxique, et 6% évoquent une dépendance. Le logement peut donc à la fois réconforter et fragiliser.
La recette du bien-être : lumière, espace et ergonomie
Loin des critères purement techniques, les Français privilégient désormais trois leviers essentiels.
Le premier : la lumière, comme régulateur d’humeur. Pour 66%, la lumière naturelle améliore directement le moral. 58% sont prêts à payer plus cher pour un logement lumineux, même plus petit. La clarté est un critère de santé mentale.
Le deuxième : l’espace, élément clé du lien social. Pour 64%, le salon est la pièce maîtresse du bien-être. Un logement trop petit freine les relations sociales, tandis que les cuisines ouvertes (14%) ou les espaces extérieurs (13%) sont perçus comme de véritables facilitateurs de convivialité.
Le troisième : le quartier, un écosystème thérapeutique. Les critères les plus recherchés sont le calme et la tranquillité pour 38%, la nature et les espaces verts pour 20% et l’animation et la vie de quartier pour 19%. Lorsqu’un quartier manque de services ou d’interactions humaines, le logement doit compenser. Un tiers des répondants identifie d’ailleurs ce manque de proximité comme un facteur direct d’isolement.
L’IA : un outil puissant qui renforce paradoxalement le besoin humain
Le contexte technologique actuel transforme aussi la relation au logement. Dans un contexte où l’IA analyse des millions de données en quelques secondes, les Français expriment un besoin croissant d’accompagnement humain. L’étude montre que l’achat immobilier reste un acte profondément émotionnel, lié à l’identité, à la sécurité et aux étapes de vie. Là où l’intelligence artificielle apporte des outils d’analyse, les Français souhaitent que leurs décisions soient guidées par qu’un qui comprend leurs émotions, leur histoire et leurs besoins profonds. Le rôle du notaire s’inscrit précisément dans cette convergence entre technologie et intelligence émotionnelle.
Le notaire : confident et architecte du projet de vie
L’enquête confirme qu’au-delà de son rôle juridique, le notaire est attendu comme un accompagnateur global. 62% des répondants se disent favorables à un accompagnement personnalisé incluant des critères de bien-être : luminosité, agencement, ambiance du quartier, ergonomie du logement.
Lors d’événements de vie sensibles – divorces, succession, séparation – le notaire apparait comme un acteur clé, capable d’apporter stabilité, écoute et hauteur de vue.
À l’heure où l’IA modélise nos comportements, cette enquête rappelle une vérité profonde : rien ne remplace l’intelligence humaine du notaire, capable d’apprécier la dimension émotionnelle et identitaire d’un lieu de vie.
Un basculement sociétal : le logement devient une thérapie
Cette enquête révèle une transformation profonde : le logement n’est plus un simple actif financier, mais un investissement émotionnel, déterminant pour la santé mentale. Des critères autrefois secondaire – lumière, ergonomie, nature – deviennent les véritables marqueurs du bien-être. L’immobilier de demain devra répondre à ces besoins émotionnels autant qu’aux besoins fonctionnel.
Aujourd’hui, choisir son logement, c’est choisir sa santé mentale.
Enquête réalisée en novembre 2025 auprès de 1 146 abonnés à la newsletter Immonot, représentant un échantillon diversifié de Français intéressés par l’immobilier.










