Les volumes de vente des biens F et G augmentent significativement
On l’a assez rappelé, la date du 1er janvier 2023 sera une date à couleur historique pour le logement en France puisqu’il sera interdit de louer un logement énergivore affichant un DPE dépassant 450 kWh/m2.Derrière cette interdiction, un désir. Celui du gouvernement d’inciter ainsi les propriétaires à engager des travaux de rénovation énergétique. Mais devant l’interdiction à venir, une réalité. Celle constatée par les Notaires de France : les volumes de vente des biens F et G augmentent significativement. (Communiqué reproduit ci-dessous en intégralité).
En France métropolitaine (hors Corse), les logements économes (classes A et B) représentent 6% des transactions effectuées au 3e trimestre 2022. Les logements énergivores (classes F et G) représentent quant à eux 17% des transactions.
Vente de biens F et G : Le communiqué des Notaires de France
"En France métropolitaine (hors Corse), les logements économes (classes A et B) représentent 6% des transactions effectuées au 3e trimestre 2022. Les logements énergivores (classes F et G) représentent quant à eux 17% des transactions. Les logements énergivores (classes F et G) ont vu leur part augmenter significativement entre le 3e trimestre 2021 et le 1er semestre 2022. En particulier, la part des logements les plus énergivores (classe G) est passée de 3% au 3e trimestre 2021 à 5% au 4e trimestre 2021 et monte enfin jusqu’à 7% au 1er trimestre 2022, soit +4 points de part de marché.
Depuis, leur part est restée quasiment stable, entre 6 et 7%. La part des logements de classe F a également augmenté mais dans de moindres proportions, passant de 8 à 10% entre les 3e et 4e trimestres 2021. Ces augmentations se sont principalement effectuées au détriment des logements de classe D, dont la part est passée de 38% au 3e trimestre 2021 à 34% au 1er trimestre 2022.
L’interdiction à la location, dès 2023, d’une partie des logements de classe G (ceux dont la consommation d’énergie primaire est supérieure à 450 KWh/m2/an, qualifiés comme indécents dans la législation), annon- cée en 2021, a pu accélérer la décision de vendre chez les détenteurs de ce type de logement. Les récentes modifications des règles de calcul du DPE, entraînant une redistribution des logements au sein de l’échelle des performances énergétiques, rendent difficile l’interprétation des évolutions intervenues entre 2021 et 2022 sur la répartition des transactions selon l’étiquette énergie. Les informations disponibles dans la base immobilière des Notaires de France ne permettent pas d’identifier les transactions aux DPE « nouvelle définition ».
Source : Notaires de France - Bilan 2022


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