Observatoire Guy Hoquet - Février 2024
On le sait, l’année 2023 fut particulièrement tendue pour le marché immobilier. Toutefois, les voix s’accordent pour dire que la situation semble s’améliorer. Ainsi que l’a confirmé cette semaine Maël Bernier, Directrice de la communication chez Meilleurtaux, les emprunteurs bénéficient de taux qui se maintiennent de nouveau sous la barre des 4% en février et la concurrence est de nouveau de mise entre les banques.
Dans le même temps, se profilent des signes d’un rééquilibrage des prix avec des vendeurs un peu plus conscients de la nécessité d’ajuster la valeur des biens. Cette nouvelle donne serait-elle annonciatrice d’une année de transition ? L’observatoire Guy Hoquet de Février 2024 atteste de cette tendance, tandis que l’idée selon laquelle les français plébiscitent de moins en moins les grandes villes se confirme.
Si le contexte semble s’améliorer légèrement depuis janvier, rien n’est encore joué pour l’année 2024. Nous restons attentifs à tous les signaux faibles. Par ailleurs, il ne faut pas s’attendre à une baisse significative des prix de l’immobilier tant qu’il n’y aura pas de relance de l’offre, ni de politique de soutien de la demande.
Les grandes villes de moins en moins plébiscitées
Du côté des 30 plus grandes villes de France, il semble que les zones les plus peuplées attirent de moins en moins les acquéreurs. Ainsi, les 3⁄4 des villes de plus de 200 000 habitants sont impactées par une baisse des prix/m2 moyens en janvier-février 2024 vs janvier-février 2023.
Deux exceptions notables : en région Provence-Alpes-Côte d’Azur avec Marseille (+1.2%) et Nice (+9.2%). A contrario, sur les villes de moins de 200 000 habitants, le constat est plus nuancé : moins de 1 sur 2 affiche une valeur à la baisse.

Que peut-on acheter aujourd’hui avec 2 000 € de revenus nets, en empruntant sur 25 ans ?
Considérant un apport moyen demandé par les banques désormais à hauteur d’environ 30% du projet, un acquéreur qui présenterait 2 000€ de revenus nets mensuels, pourrait financer un bien d’un montant d’environ 200 000€.
Avec ce budget, il pourrait prétendre à 17m2 à Paris ou à 161m2 à Saint-Quentin (02) : une illustration parlante de l’écart de pouvoir d’achat selon l’endroit où l’on souhaite devenir propriétaire !
En effet, la moitié nord du pays permet de bénéficier d’une surface plus confortable, car les prix/m2 y sont souvent plus abordables.

Méthodologie de l'Observatoire Guy Hoquet
- Périmètre étudié́ : annonces de biens dans l'ancien (appartements et maisons) publiées entre le 25/12/2022 et le 24/02/2024
- Source : données Yanport retraitées (suppression des biens pour lesquels ne sont pas mentionnés de prix et/ou de surface et des annonces concernant des programmes neufs, des viagers, des ventes aux enchères ou présentant des erreurs de saisie ...) Portails immobiliers étudiés : SeLoger, Leboncoin, PAP, Bien'ici, MeilleursAgents, AVendre ALouer, Logic-immo, Belles Demeures, Propriétés Le Figaro, Lux- Résidence, Paru Vendu, Figaro Immo, Immonot, Surface privée, Ouestfrance-immo
- Calculs et analyses : réalisés par la société́ GUY HOQUET L'IMMOBILIER
- Nouvelle méthodologie de retraitement à compter de janvier 2023 et sur l’ensemble de l’historique des données


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