Nouvelle Etude Allianz
Une étude récente d’Allianz laisse songeur. Elle révèle, en effet, que « plus d’un Français sur quatre (soit 26%) n’a pas le niveau de culture financière suffisant pour prendre des décisions éclairées en la matière. Cela les pénalise fortement avec, potentiellement, un manque à gagner pouvant aller jusqu’à 2 390 euros par an par rapport à ceux maîtrisant les fondamentaux. »
Tout aussi inquiétante est la seconde conclusion de l’étude. « Bridées par un manque de confiance en elles, les femmes ont globalement moins de connaissances que les hommes sur le plan financier. L’Allemagne est le seul pays où les femmes ont en moyenne un niveau de connaissances financières supérieur à celui des hommes. »
Enfin, l’effet générationnel n’est nullement positif également puisque la même étude révèle que « Au-delà de cette notion de genre, les générations Y et Z sont également moins informées que les baby-boomers. »
Comme le montre cette étude, sans devenir un spécialiste de la finance, il est important d’appréhender les notions économiques clés et de comprendre les bases des produits de placement, pour faire des choix de placement éclairés et optimiser au mieux ses investissements. Un épargnant disposant de quelques connaissances financières a plus de chances de faire de choix conformes à ses intérêts.
Culture financièreNouvelleEtude Allianz
L’étude Allianz 2023 sur la culture financière a été menée sur plus de 1000 personnes dans 7 pays (Allemagne, Australie, Espagne, Etats-Unis, France, Italie et Royaume-Uni). L’objectif était d’évaluer le niveau de culture financière autour de sujets comme les taux d’intérêt, l’inflation, mais aussi les risques et rendements associés aux investissements.
Plus d’un quart des répondants Français (26%) n’ont pas les connaissances nécessaires pour prendre des décisions financières éclairées
Le niveau est globalement bas puisque seuls 10 à 18% de l’ensemble des répondants ont un niveau élevé de culture financière. C’est en Italie qu’on enregistre la plus grande proportion de personnes ayant un niveau élevé de culture financière (18% des répondants italiens), tandis que les Etats-Unis et la France sont en bas du classement, avec seulement 10% de répondants ayant un niveau élevé de culture financière.
Dans tous les pays, la part des répondants ayant un faible niveau de culture financière est nettement plus élevée, allant de 20% (Espagne) à 32% (Etats-Unis). D’ailleurs, deux tiers (66%) des répondants ont l’impression d’en savoir moins que l’investisseur moyen sur les marchés financiers et l’investissement. Dans le contexte actuel d’une forte inflation, celle-ci s’additionne au faible niveau de culture financière et agit comme double peine pour les épargnants.
Rien n'est irréversible
Un trop faible niveau de culture financière peut avoir de lourdes conséquences. En effet, sur de longues périodes d’investissement, à l’instar de l’épargne retraite, ce manque de connaissances peut fortement pénaliser les choix financiers des ménages. Toutefois, rien n’est irréversible : en acquérant des fondamentaux, chacun peut développer un niveau de connaissance suffisant pour optimiser sa gestion financière.
Dans quelle mesure le niveau de culture financière impacte-t-il le rendement des investissements des ménages ?
Dans le cadre de cette étude, Allianz a établi des portefeuilles types et a pu déterminer, par pays, les niveaux de rendements réels des placements des ménages en fonction de leur niveau de connaissances financières. De manière générale, l’écart de rendement annuel moyen entre une personne dotée d’un faible niveau de culture financière et une personne dotée d’un niveau moyen de culture financière est particulièrement élevé, allant de 1,2% en France à 1,5% en Espagne.
Pour évaluer les avantages financiers d’une bonne culture financière, Allianz a construit des portefeuilles types idéaux en fonction du niveau de culture financière et calculé les rendements réels passés pour chaque pays étudié. En France, un manque de culture financière coûterait environ 2390 euros par an à une personne ayant un faible niveau de culture financière, par rapport à une personne dotée d’un niveau moyen de connaissances en la matière. Sur une période de 10 ans, ce cumul équivaudrait à 39 270 euros, par rapport à des ménages bénéficiant de connaissances financières fondamentales.
Un épargnant français bénéficiant d’une instruction financière élevée peut, quant à lui, espérer générer 2730 euros de plus par an qu’une personne dénuée de culture financière, soit presque l’équivalent du salaire mensuel moyen en France. Sur 30 ans, cela représenterait pas moins de 243 959 euros.
Les écarts entre les femmes et les hommes en matière de culture financière persistent mais se réduisent en France par rapport à 2020.
Le niveau de confiance des participants également observé
Au regard de la complexité du contexte économique actuel, l’étude s’est également intéressée au niveau de confiance des participants quant à leur avenir financier.
Parmi les répondants en France, près d’un homme sur deux (47%) s’est déclaré confiant quant à sa situation financière personnelle, alors que seulement 33% des femmes affichent ce même optimisme.
Ce manque de confiance pourrait notamment être expliqué par un manque de connaissances en la matière puisque les femmes (29%) sont également plus nombreuses que les hommes (22%) à présenter un faible niveau d’éducation financière. Toutefois, cet écart s’est réduit cette année (6 pts d’écart entre les hommes et les femmes ayant un niveau suffisant de culture financière), par rapport à une étude Allianz similaire menée en 2020 étude Allianz similaire menée en 2020 (16 pts d’écart).
Mais, cette année encore, ce sont les femmes qui ont été les plus nombreuses à répondre « Je ne sais pas » à une ou plusieurs questions posées sur des thèmes comme les taux d’intérêt, l’inflation, la notion de risque et de rendement, ou encore, la diversification. Cette méconnaissance du sujet impacte négativement leur confiance en elles au moment de faire des choix financiers.
Différences entre les genres mais différences entre les générations également
Outre cette différence entre les genres, la situation est similaire entre les générations. L’étude montre que les connaissances et compétences financières augmentent avec l’âge, avec une concentration plus marquée de personnes très compétentes en matière financière au sein de baby-boomers (21%), par rapport aux génération Z (6%) et Y (11%) réunies.
En règle générale, les programmes d’éducation financière se focalisent sur l’amélioration des compétences en calcul, pourtant cela ne se limite pas aux mathématiques
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« FINANCIAL LITERACY»
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Mises en garde : Allianz a émis des mises en garde sur les déclarations prospectives et n’admet aucune obligation de mise à jour.
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