Observatoire Guy Hoquet l’Immobilier
Malgré les idées reçues nées surtout d’analyses trop peu soucieuses du détail, les mises en vente de passoires énergétiques semblent ralentir, selon les chiffres publiés par l’Observatoire Guy Hoquet l’Immobilier en juin.
Certains propriétaires sont, en effet, de plus en plus réticents à vendre leur bien immobilier énergivore. Les raisons de cette réticence sont nombreuses : incrédulité face à une réglementation dont ils ne comprennent au fond ni la brutalité ni l’urgence, espoir que le gouvernement assouplisse le calendrier des interdictions de louer…
Si le marché de la vente des passoires énergétiques devient un sujet en soi, il est tout aussi crucial d’avoir en main les bonnes informations, précises et circonstanciées pour bien l’analyser. Ce que prouve encore une fois le Baromètre Guy Hoquet qui fait ressortir une tendance de fond : la réalité du marché parisien n’est pas celle du marché des territoires. Aussi, en matière de biens énergivores (ou passoires énergétiques), leur poids en France hors Ile-de-France, diminue au point de représenter moins de 10% des biens mis en vente sur la période (9.7% de l’offre). Bien sûr, la situation est différente à Paris où près d’1/4 du marché ancien commercialisé sur la période est classé F et G dans la capitale (23.6%). Une proportion qui, contrairement à la tendance nationale, est en hausse : +1.3 points en 1 an.
Précédemment, sur le même thème
Observatoire Guy Hoquet l’Immobilier FocusPassoires énergétiques
Les mises en vente de passoires énergétiques semblent ralentir
Certains propriétaires renonceraient-ils à vendre leur bien ?
L’observatoire Guy Hoquet l’Immobilier l’avait déjà démontré sur les vagues précédentes : les biens les plus énergivores n’arrivent pas massivement sur le marché de la vente sur l’ensemble du territoire. Mais cette vague apporte un élément d’analyse qui interroge : leur poids sur le marché est désormais en retrait. Nous commençons peut-être à ressentir la réticence à vendre de la part de certains propriétaires, suite à l’application des premières mesures de la loi Climat & Résilience.
Au global, les biens anciens avec un DPE F et G représentent 11.6% des logements mis en vente sur la période janvier-mai 2023 : une proportion en recul de -0.4 point en 1 an. En réalité, l’Ile-de-France impacte fortement ces résultats. En effet, si l’on considère le poids des passoires thermiques en France hors Ile-de-France, leur poids diminue au point de représenter moins de 10% des biens mis en vente sur la période (9.7% de l’offre).
Si toutes les régions ne sont pas impactées de la même façon par le poids des biens F et G mis sur le marché, elles affichent toutes un point commun : le recul de la part des mises en vente en 1 an.
Paris demeure la ville étudiée la plus impactée par les mises en vente de biens énergivores : près d’1/4 du marché ancien commercialisé sur la période est classé F et G dans la capitale (23.6%). Une proportion qui, contrairement à la tendance nationale, est en hausse : +1.3 points en 1 an.
Part des biens classés en F et G en nombre
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