La simplicité, le respect, la qualité, la curiosité... Nous sommes à l’opposé d’un événement formaté. Chaque concert à la ferme est unique, ancré dans un lieu et dans l’histoire de nos hôtes exploitants et de leur village. Je souhaite casser les barrières : entre exploitants, artistes et public, entre ruralité et culture, entre ceux qui créent et ceux qui accueillent. Ce qui me guide, c’est l’envie de tisser du lien, de rendre la musique accessible sans la dénaturer, et de faire de chaque soirée un moment vrai.

Les conditions techniques, bien sûr : il faut s’adapter à chaque ferme, penser à l’acoustique, à l’accueil du public, à la météo … Il y a aussi le défi de faire venir les gens, de les convaincre que ce n’est pas “un petit concert à la campagne”, mais une vraie proposition artistique, exigeante et qualitative. Et puis il faut composer avec les contraintes des agriculteurs, leur planning, leurs espaces, leur réalité. C’est un défi, mais c’est ce qui rend chaque édition vivante et c’est ce qui me motive : plus les défis sont grands, plus j’aime cela !

Il faudrait leur demander ! Il y a une forme de magie dans cette rencontre : les gens se détendent, sont plus disponibles, l’atmosphère authentique de la ferme semble libératrice ! Après le concert, on offre un verre de l’amitié, et les gens échangent, sur le concert, sur la météo, sur l’agriculture, ils se retrouvent, ils se trouvent … et les artistes parlent aux agriculteurs et vice versa … personnellement, j’ai appris énormément de choses sur le monde agricole en 3 années ! et puis, on crée un espace de découverte multiple : certains viennent visiter la ferme, d’autres viennent pour la musique – et chacun repart avec quelque chose de nouveau.

Oui, autant que cela est possible ! Des visites de la ferme, du vignoble, un coup d’œil aux animaux peuvent être proposées en amont du concert, ainsi que des dégustations de produits locaux quand l’exploitant a une boutique ; en Eure-et-Loir, nous organisons également pour les plus jeunes des ateliers sur les saisons et l’alimentation. Cela dépend des lieux, de la disponibilité et de l’envie des agriculteurs et des partenaires locaux, mais on essaie de plus en plus de prolonger l’expérience au-delà du concert. Et j’aimerais intensifier ce volet d’actions dans le futur.

En lien direct, dans une logique de confiance. On s’adapte à leur rythme, à leur manière de faire. Chaque ferme devient « coproductrice » du concert. On travaille aussi avec les communes, les associations locales, les collectifs d’agriculteurs et les chambres d’agriculture. Cela permet de faire circuler l’information, de mutualiser les ressources et d’impliquer tout un territoire. Le bouche-à-oreille fonctionne très bien également.

Je pense qu’il y a un vrai mouvement à l’œuvre. L’envie de relocaliser la culture, de la rendre plus proche, plus humaine, rejoint des dynamiques déjà bien ancrées dans le monde agricole : le retour au local, à la saisonnalité, à la qualité. Les artistes, comme les agriculteurs, cherchent du sens. Ce croisement peut nourrir des projets très riches, à condition de respecter les réalités de chacun. Je crois beaucoup à ces “ponts” entre les mondes. Et je suis heureuse de planter une petite graine à ma manière …

Je pense qu’il y a un vrai mouvement à l’œuvre. L’envie de relocaliser la culture, de la rendre plus proche, plus humaine, rejoint des dynamiques déjà bien ancrées dans le monde agricole : le retour au local, à la saisonnalité, à la qualité. Les artistes, comme les agriculteurs, cherchent du sens. Ce croisement peut nourrir des projets très riches, à condition de respecter les réalités de chacun. Je crois beaucoup à ces “ponts” entre les mondes. Et je suis heureuse de planter une petite graine à ma manière …

J’aime me lancer de nouveaux défis, j’en ai besoin pour me renouveler et ne pas tomber dans une routine qui m’ennuierait. Après, quand j’écoute un concert à la ferme, assise dans la grange, j’observe le public, et ce qui me motive, c’est le sourire des gens, la lumière dans leurs yeux à la fin d’un concert. Les échanges après, souvent très forts, tant avec le public qu’avec nos partenaires agriculteurs. Et la sensation qu’on est à notre juste place avec ce projet : ni dans la démonstration, ni dans la séduction, mais dans quelque chose de sincère et de généreux. C’est aussi une aventure humaine incroyable : avec les artistes, les agriculteurs, les habitants. Chaque nouvelle édition me donne une énergie folle, et il en faut, croyez-moi car ce n’est pas de tout repos !

N’hésitez pas, ces concerts sont là pour vous … que vous soyez mélomanes, simples curieux, ou visiteurs d’un soir : nous proposons des concerts à la ferme conviviaux, au répertoire croisé, alliant airs d’opéras, musique classique mais aussi du jazz ou de la chanson … il y en a pour tous les goûts, toujours avec élégance. Les concerts sont pensés à participation libre pour que tout un chacun puisse y assister, en fonction de ses moyens, seul ou en famille, au plus près de chez vous. Et après le concert, parlez à vos voisins et rencontrez de nouvelles personnes !

Et je voudrais également dire aux exploitants agricoles qui auraient envie d’accueillir un concert chez eux : n’hésitez pas à me contacter ! je suis en effet toujours à la recherche de nouveaux partenaires, de nouvelles granges mais aussi de salles fermées que l’on pourrait investir pour une « saison d’hiver » des Concerts à la ferme.