La musique et la jeunesse se taillent une place de choix lors de la 70^e édition de cette manifestation à la politique pluridisciplinaire – théâtre, musique et danse – qui a fait son identité et son succès. Des propositions apparaissent très révélatrices en matière de danse, ainsi que des choix tout aussi symboliques côté théâtre, un état d’esprit positif, une énergie tournée vers l’avenir ... Programmation complète à découvrir ci-dessous !

Le Junior Ballet de l’Opéra de Paris entre en scène ! Conçue comme une pépinière de talents, cette toute jeune compagnie née en 2024 réunit dix-huit danseurs de 18 à 23 ans venus du monde entier. Pour Alexander Neef, directeur général de l’institution, « cette création traduit la volonté de l’Opéra d’être toujours en mouvement et de proposer des formes innovantes de formation et de transmission. »

Nemanja Radulović, le prince de l’archet, célèbre Bach et Vivaldi avec son ensemble Double Sens ! 

Ébouriffant de virtuosité, incandescent, le violoniste franco-serbe revient pour la quatrième fois à Sisteron. Ce prodige de l’archet qui ne vit que pour la musique et qui a baladé son violon sur toutes les scènes du monde aime évoquer le pouvoir rassembleur de cette dernière. Et ça marche !

Avec Natalie Dessay la musique se vit en famille et sur scène ! L’immense soprano qui a régné sur le monde de l’opéra, inoubliable Reine de la nuit ou Lucia di Lammermoor, se produit cette fois, avec conjoint et enfants, Laurent Naouri, baryton de renom, Neïma chanteuse de jazz et Tom saxophoniste pour célébrer la comédie musicale américaine. 

Carpe diem ! Personne n’a oublié ce cri à la vie lancé à ses élèves par ce professeur idéal et iconoclaste qui donne tellement envie d’apprendre. Film culte de Peter Weir avec l’inoubliable Robin Williams, le Cercle des Poètes Disparus a marqué plusieurs générations depuis sa sortie en 1989. Olivier Solivérès qui rêvait depuis onze ans de l’adapter au théâtre, l’a fait !

On célèbre l’Espagne, l’Amour et Ennio Morricone ! C’est une invitation au voyage au son des habaneras et des guajiras… Au programme de cette grande soirée orchestrale, figurent deux chefs-d’œuvre : la Rapsodie espagnole de Maurice Ravel, compositeur féru de musique ibérique, partition aux couleurs sensuelles, envoûtantes et scintillantes, et Nuits dans les jardins d’Espagne, poème symphonique d’une grande beauté formelle écrit pour orchestre et piano par Manuel De Falla.

Paul Lay fait swinguer Bach et Gershwin ! C’est rythmé, inspiré, brillant ! Sous les doigts de Paul Lay, « l’un des plus grands pianistes de jazz de sa génération », la célèbre Rhapsodie in Blue du compositeur américain George Gershwin vibre d’une sonorité toute particulière. A l’occasion du centième anniversaire de cette œuvre novatrice qui abolit les frontières entre musique classique et jazz, le musicien a voulu en explorer toutes les facettes pour créer sa propre version. Et c’est magnifique !

Quand la danse hip-hop défie le temps qui passe… De la virtuosité, de l’énergie et de l’émotion, la dernière création de Mourad Merzouki change le regard sur le vieillissement des corps. Toujours en quête d’espaces de liberté, le chorégraphe dit « avoir voulu mettre la danse hip-hop à l’épreuve du temps. » Alors, dans un décor de bal, sous les lampions, au son de Gotan Project, cette danse de la jeunesse est réinterprétée par des corps vieillissants et le résultat est époustouflant !