Un point d’étape plutôt positif
Guy Hoquet l’Immobilier publie ce jour un point d’étape plutôt positif pour le marché immobilier. Pas de baisse significative des prix sur le marché immobilier ancien, même s’il est possible qu’un ralentissement du rythme de la hausse des prix soit en cours. Pas d’impact notable sur les marges de négociation et pas d’inondation du marché par les passoires énergétiques, exception faite du marché parisien avec 23% de biens F et G commercialisés en janvier 2023 versus 19,5% en janvier 2022, soit une hausse de +3.5 points.
Retrouvez ci-après l'intégralité du communiqué Guy Hoquet l'Immobilier.
Notre maillage du territoire et la proximité du réseau avec nos concitoyens nous permet de prendre le pouls de la société en temps réel. Si les indicateurs objectifs que nous mesurons grâce au baromètre Guy Hoquet ne détectent pas de changement majeur, ils ne reflètent sans doute pas encore la réalité vécue par les Français dans leurs projets de vie immobiliers, et à propos de laquelle nous restons particulièrement vigilants.
La réalité du marché : +4,5% sur les prix/m2 en janvier, +14% de biens à vendre
Le baromètre Guy Hoquet, qui analyse plus de 3 millions de biens par an à la vente dans l’ancien, fait état en ce début d’année d’une tendance positive au national que ce soit sur les prix comme sur le stock de biens commercialisés..
“Avec une hausse de +4,5% sur les prix/m2 et une offre de biens en hausse de 14%, les vendeurs ne semblent pas encore vouloir faire atterrir leurs prix, ce qui pourrait expliquer qu’un retournement de marché ne soit pas perceptible pour le moment”. précise Séverine Amate, porte-parole de Guy Hoquet l’immobilier.
Néanmoins, il est autorisé de penser qu’un ralentissement du rythme de la hausse des prix soit en cours. En janvier 2022, le baromètre des prix Guy Hoquet annonçait une hausse des prix au m2 dans l’ancien de +7% contre 4,5% un an après.
Autre constat à prendre en compte au niveau régional, en ce début d’année, 4 des 13 régions enregistrent des prix/m2 en recul. Une tendance à suivre, qui pourrait en concerner d’autres dans les prochaines semaines. « Si les vendeurs n’ont pas encore intégré un ralentissement voire une inversion en termes de prix, les acheteurs quant à eux, semblent plus enclins à la négociation, misant un peu hâtivement sur une envolée du nombre de passoires énergétiques ». ajoute Séverine Amate
La grande braderie ? Non .... pas de baisse de prix et des taux de négociation qui se maintiennent
Deuxième signal de la relative tenue du marché en janvier, le maintien global des marges de négociation. En effet, la tendance haussière des prix sur le marché de l’ancien n’a pas encore généré de négociation supplémentaire, si l’on observe le taux de négociation moyen au sein du réseau Guy Hoquet : 4,61% en janvier 2023, versus 4,74% en janvier 2022 en moyenne nationale.
« Le maintien des marges de négociation s’explique d’abord la capacité des professionnels de terrain du réseau Guy Hoquet à réaliser des estimations au prix juste, grâce à la formation, l’expertise et l’expérience qu’ils mettent au service des vendeurs qui leur font confiance », estime Séverine Amate, porte-parole de Guy Hoquet l’Immobilier.
L’Occitanie se distingue particulièrement avec une marge de négociation très inférieure à la moyenne des autres régions (2,79%). C’est notamment parce que certaines villes-phares ont enregistré des discussions sur le prix quasi-inexistantes en janvier, comme à Carcassonne, Narbonne et Cahors.
Les régions qui enregistrent les marges de négociation les plus « élevées » en janvier, sont généralement celles dont l’offre était particulièrement au rendez-vous tout au long de l’année 2022 selon le baromètre Guy Hoquet, comme notamment la Nouvelle Aquitaine, la Bourgogne, le Pays de la Loire et la Normandie. L’effet volume aura donné un léger aux acquéreurs sur ces secteurs. En région PACA par contre, l’offre était en retrait en 2022 et les prix ont continué d’évoluer. Une situation qui n’a pas privé les acquéreurs de négocier.
Des vendeurs qui restent à la barre, mais pour combien de temps ?
Si les vendeurs semblent conserver une légère position de force en janvier, à travers la hausse des prix et le maintien des marges de négociation, il n’est pourtant pas question d’ignorer le contexte général. L’année 2023 a débuté sur fond de baisse du pouvoir d’achat, de réforme des retraites, de grèves, d’environnement international tendu, difficultés d’accès au crédit immobilier malgré la révision mensuelle du taux d’usure… Aussi, les prémices d’un changement d’état d’esprit commencent à faire du chemin dans le quotidien des Français.
« Notre maillage du territoire et la proximité du réseau avec nos concitoyens nous permet de prendre le pouls de la société en temps réel. Si les indicateurs objectifs que nous mesurons grâce au baromètre Guy Hoquet ne détectent pas de changement majeur, ils ne reflètent sans doute pas encore la réalité vécue par les Français dans leurs projets de vie immobiliers, et à propos de laquelle nous restons particulièrement vigilants », conclut Stéphane Fritz, président de Guy Hoquet l’Immobilier.
Les passoires énergétiques n'inondent pas le marché
Sur le front des passoires thermiques (logements classés en DPE F et G), la tendance du mois de janvier reste proportionnelle à celle observée sur l’année 2022 : 8,1% des biens anciens mis en vente sont concernés en moyenne sur l’ensemble du territoire (rappel : 8% en moyenne sur l’année 2022).
“Le poids des passoires à la vente en ce début d’année est légèrement supérieur à celui constaté en janvier 2022 (7,7% de l’offre), mais rien n’indique pour le moment une mise en vente massive de ce type de biens par les propriétaires. Conséquence directe : leurs prix demeurent relativement stables”.souligne Séverine AMATE. Seule exception à la règle : Paris reste la ville la plus impactée par ce phénomène avec 23% de biens F et G commercialisés en janvier 2023 versus 19,5% en janvier 2022, soit une hausse de +3.5 points.
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